POV : tu es tanné·e que la conversation autour du condom dans tes relations sexuelles soit toujours awkward ? Pire, d’entendre les raisons de refuser qu’on te refile chaque fois que tu essaies de négocier d’en utiliser un ?

Aborder ce sujet à travers une communication respectueuse et responsable est essentiel, non seulement question de santé sexuelle, mais aussi afin de respecter les limites de chacun·e. Pour t’aider à briser la glace et faciliter les échanges, voici les réticences les plus courantes… et, surtout, comment y répondre !

1. « Ça pète tellement le vibe ! »

C’est pour ça que c’est important d’avoir ces discussions AVANT que ça s’enflamme ! Même si tu as toutes les bonnes intentions d’utiliser le condom, ça peut parfois être vraiment difficile de s’arrêter dans le feu de l’action. Heureusement, il existe une panoplie d’astuces pouvant faciliter les choses.

Gardes-en toujours à portée de main : dans ta table de chevet, ta trousse de maquillage, la poche intérieure de ta veste… Alouette ! Ça t’évitera de devoir mettre tes ébats sur pause pour partir en expédition.

Une autre idée est d’intégrer la mise en place du condom naturellement à tes pratiques sexuelles sous forme de jeu érotique avec tan partenaire. Cette petite parenthèse se sera parfaitement fondue entre les massages et caresses, avant même que tu puisses t’en rendre compte !

2. « J’aime pas comment ça feel ! »

Bonne nouvelle ! Avec la variété de condoms aujourd’hui disponible sur le marché, c’est impossible de ne pas en trouver une sorte qui saura répondre à tes besoins ; Il y en a des texturés, des aromatisés, des ultraminces, il en existe même certains qui possèdent des propriétés thermiques et qui peuvent augmenter la sensibilité ! T’sais un condom, c’est un peu comme des jeans : il faut généralement en essayer une couple avant de trouver celui qui va fitter comme un gant !

3. « C’est ben trop cher ! »

À première vue, ça peut sembler un coût supplémentaire, mais en réalité, c’est une petite dépense comparée aux frais médicaux que le traitement d’une ITSS ou d’une grossesse non planifiée pourrait engendrer ! Ces coûts peuvent être divisés entre les partenaires, parce qu’être protégé·e, c’est la responsabilité de tout le monde ! En plus, des ressources sont disponibles pour en obtenir facilement. Plusieurs organismes communautaires, établissements scolaires, CLSC et cliniques médicales offrent des condoms à bas prix ou gratuitement.

4. « Dès que je le mets, je perds mon érection ! »

Est-ce une difficulté à maintenir l’excitation ? C’est tellement normal ! Penses-y, interrompre un comportement vraiment agréable pour mettre un condom, pour ensuite passer à la pénétration… il s’en passe du stop and go ! Essaie ça : demande à tan partenaire de continuer à te stimuler (ou fais-le toi-même !) pendant l’installation du condom. Ça pourrait aider à favoriser une érection et la maintenir pendant que tu te prépares pour des rapports sexuels sécuritaires. Tu peux aussi expérimenter à travers l’auto-stimulation en te pratiquant à enfiler le condom en solo. Cela te donnera une meilleure idée de ce qui fonctionne pour toi ! Tu trouveras aussi d’autres astuces dans cette petite vidéo réalisée par Adam, un·e professionnel·le en sexologie.

5. « De toute façon, je suis allergique au latex… »

C’est vrai que c’est courant et assez sérieux l’allergie au latex ! Bien que les symptômes soient divers et d’intensité variable, il ne faut certainement pas prendre ça à la légère. Pas de stress, il existe d’autres solutions de rechange ! Il existe désormais des condoms en polyuréthane ou polyisoprène, des matériaux synthétiques qui sont tout aussi fiables et qui offrent eux aussi une super protection contre les ITSS et les grossesses non planifiées. En plus, ces matières sont encore plus fines, douces et flexibles que le latex, ce qui peut offrir plus de confort et de sensations pendant les rapports !

6. « On se fait confiance, non ? »

C’est sûr que la confiance est essentielle dans une relation, mais une grossesse non planifiée ou une ITSS asymptomatique, ça peut vraiment chambouler les choses ! Savais-tu que selon le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, la plupart du temps, les personnes atteintes d’une ITSS ne présentent même pas de signes ni de symptômes particuliers et peuvent donc la transmettre sans même le savoir ?

Quand on sait que, toujours selon le ministère, chaque année, plus de 40 000 personnes reçoivent un diagnostic d’ITSS, le condom n’est pas seulement une précaution : c’est une façon de protéger ta santé et d’éviter des imprévus qui pourraient mettre une pression inutile sur la relation.

Parce qu’au final, la confiance, c’est aussi prendre des décisions réfléchies pour protéger ce qu’on a. C’est avoir l’assurance de pouvoir compter sur l’autre, de se sentir en sécurité émotionnellement et de pouvoir verbaliser ses attentes sans crainte de conséquences imprévues.

7. « Mais je prends la pilule ! »

Prendre la pilule, c’est un moyen de contraception super fiable, mais reste que ça te protège uniquement contre les grossesses non désirées, pas contre les ITSS ! Maintenant, si on te répond « oui, mais le condom, ça ne protège pas contre tout ! », c’est vrai !

Bien que le condom soit la méthode contraceptive la plus efficace lors de pénétrations vaginales, anales et les fellations, il ne protège pas contre le VPH, l’herpès et la syphilis qui peuvent se contracter par simple contact peau à peau. Cela dit, il reste quand même l’option la plus sécuritaire contre un grand nombre d’infections transmissibles sexuellement, comme le VIH, la chlamydia ou la gonorrhée. Juste ça, c’est déjà un gros plus !

8. « Les condoms, c’est pour les one night. »

Est-ce que c’est écrit quelque part que quand on est off market, le condom prend le bord post tests de dépistage ? Pour toutes sortes de raisons, tu pourrais vouloir continuer à utiliser un condom, même avec un·e partenaire constant·e. Peut-être que l’un·e de vous a une ITSS virale. Peut-être que votre couple est ouvert. Peut-être que tu es simplement plus à l’aise comme ça. De plus, une personne avec un vagin peut ne pas avoir envie d’avoir recours à une méthode de contraception hormonale comme la pilule, et ce, pour une multitude de raisons valides ; les effets secondaires sévères, le niveau de commodité contraignant, le style de vie ou l’âge. Aussi, ce n’est pas parce qu’on est en couple monogame qu’on ne peut pas remettre en question l’idée d’explorer sa sexualité avec d’autres personnes !

Bref, se permettre de surmonter les réticences à utiliser le condom, c’est aussi une façon de vivre sa sexualité en pleine conscience pour mieux s’abandonner au plaisir et se concentrer sur le ressenti, sans stress. Tiens ton bout ! Si pour toi, le sexe sans condom, c’est un deal breaker, alors c’est simple : refuse d’aller plus loin. C’est ton corps, tes règles ! Parce qu’après tout, ta santé sexuelle et ton bien-être personnel sont bien plus importants que quelques secondes d’enfilage ! 😉

Conversation
Commentaires (-)
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Guest
6 hours ago
Effacer

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros elementum tristique. Duis cursus, mi quis viverra ornare, eros dolor interdum nulla, ut commodo diam libero vitae erat. Aenean faucibus nibh et justo cursus id rutrum lorem imperdiet. Nunc ut sem vitae risus tristique posuere.

RÉPONDRECANCEL
or register to comment as a member
POST REPLY
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Guest
6 hours ago
Effacer

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros elementum tristique. Duis cursus, mi quis viverra ornare, eros dolor interdum nulla, ut commodo diam libero vitae erat. Aenean faucibus nibh et justo cursus id rutrum lorem imperdiet. Nunc ut sem vitae risus tristique posuere.

RÉPONDRECANCEL
or register to comment as a member
POST REPLY
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.